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S. Marie Anne Thérèse Allain

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Fallecida el 03/12/2020

Sœur Marie Anne-Thérèse Allain, smsm

28 juillet 1929 – 3 décembre 2020

« OUI, mon âme est tranquille devant Dieu, mon salut vient de Lui » Ps 62 (63) 2.

SMSM SistersThérèse ALLAIN est née le 28 juillet 1929 à St Christophe des Bois, dans le diocèse d’Angers. C’est l’une des filles de Jean ALLAIN et Virginie BILLAUD. Elle est baptisée le 29 juillet 1929 et confirmée le 13 mai 1941. Elle entre au noviciat SMSM le 9 mars 1957 et reçoit le nom de S. Marie Anne-Thérèse. Elle fait profession le 9 mars 1959 dans l’église de Sainte Foy et son frère prêtre joue de l’orgue. Elle lui restera toujours très attachée ainsi qu’aux autres membres de sa famille.

En 1960, elle fait des études de catéchèse et perfectionne le chant grégorien. C’est à ce moment-là que se révèlent ses talents d’organiste et de chanteuse. De plus, elle développe son goût pour l’art floral. Quel bel ensemble de dons pour des liturgies priantes !

Impressionnants sont ses nombreux allers et retours entre France et Océanie. Nous pouvons dire que l’expression de nos Constitutions « partir et repartir » a été effective dans sa vie. Suivons-la dans les nombreux lieux de mission SMSM où elle rendra de multiples services.

En 1961, S. Marie Anne-Thérèse arrive en Nouvelle Calédonie. Elle est d’abord nommée au Mont-Mou, où elle aide au noviciat. Le 1er janvier 1964, elle va enseigner à Tyé. Après ce temps d’expérience professionnelle, elle s’engage par les vœux perpétuels le 9 mars 1965.

Le 1er février 1971, elle est nommée maîtresse de maison à l’internat de Marie Reine : une tâche dans laquelle elle se révèle bonne intendante.

Un an plus tard, elle revient en France pour un temps en famille, puis elle est nommée à Ste Foy où elle s’occupe de la cuisine.  Toutes celles qui l’ont connue disent à l’unanimité qu’elle était très bonne cuisinière.

Le 2 mai 1973, après le second noviciat, elle est nommée à Ste Foy, à la maison provinciale. Elle travaille au service d’information et à l’animation missionnaire.

Le 22 septembre 1975, elle est envoyée en mission à Vitrolles pour la pastorale paroissiale. S. Marie Anne-Thérèse étant une personne de relation facile, elle connaît beaucoup de monde et a beaucoup d’amis.

Cinq ans plus tard, le 22 février 1980, elle repart en Océanie, cette fois-ci, au Vanuatu, où elle est responsable du Foyer Nabanga. Elle y veille à tout : vie chrétienne, travail, hygiène, propreté. Elle aime chanter, faire chanter et animer les messes avec la chorale.

En 1985, S. Marie Anne-Thérèse rentre en France. Après ses vacances en famille, elle va à Angers, à l’Institut de Formation à la Doctrine Pastorale. Puis elle repart en Nouvelle Calédonie pour prendre la responsabilité du Foyer Massabielle, à Nouméa.

Le 1er janvier 1993, elle revient pour un congé en famille et continue sa formation pastorale. En janvier 1994, elle arrive à Ste Foy pour des services communautaires.

Le 15 octobre 1995, elle retourne en Océanie, à la maison d’Accueil du Mont Mou où elle se dévoue avec joie et compétence à sa tâche de maîtresse de maison.

Le 26 février 2001, elle revient en France pour son congé, puis retrouve le Mont mou six mois plus tard.

Après un autre congé en famille, en décembre 2006, elle est nommée à St Victoret.

Enfin, en 2014, elle prend sa retraite à Ste Foy.

C’est à Vitrolles que sa maladie de Parkinson s’est déclarée. Plus tard, à Ste Foy, de plus en plus épuisée par cette maladie, S. Marie-Anne-Thérèse est hospitalisée à La Croix Rousse.

Puis le 11 avril 2016, elle est admise à l’EHPAD Pierre Garraud.

Celles qui lui rendaient visite étaient touchées par sa foi vive qu’elle exprimait en chantant le Nunc Dimitis. C’était émouvant…

La fragilité a pris le dessus. Elle était dépendante en tout. Sa croix était lourde à porter… Elle a longtemps attendu son Seigneur.

Pour nous avertir de son décès, le personnel de l’hôpital Pierre Garraud racontait : « Ce matin, S. Marie-Anne-Thérèse était bien ! Elle nous a demandé s’il y aurait la messe, et voilà que peu de temps après, elle est partie ! »

Ce départ les a surpris. Elle a quitté ce monde discrètement, en la fête de saint François Xavier, ce grand missionnaire.

Quels souvenirs S. Marie Anne-Thérèse nous laisse-t-elle de sa vie missionnaire ?

J’imagine sa joie, son ouverture à la mission, sa capacité de mettre en œuvre ses talents pour servir et en faire profiter les autres.

Les sœurs ont été marquées différemment dans leurs contacts avec S. Marie Anne-Thérèse.

J’ai recueilli quelques témoignages qui valent la peine d’être partagés :

Au Mont Mou, des novices se sentaient aimées, encouragées, édifiées par S. Marie Anne-Thérèse. En plus de ses talents de maîtresse de maison et de passionnée de musique, elle avait une capacité d’écoute et même celle de deviner le souci sur le visage de l’autre. Elle aimait et faisait aimer la belle liturgie. Elle donnait l’envie de bien chanter et faisait aimer la prière, car elle portait un grand soin à la liturgie. Elle faisait aimer les choses bien faites.

Ces novices, qui l’ont retrouvée des années plus tard à Ste Foy, voyaient en S. Marie Anne-Thérèse la même personne délicate et attentive, joyeuse et accueillante.

Elle a servi l’Eglise de tout son cœur malgré son caractère parfois malcommode et ses relations difficiles avec certaines personnes.

 

Que notre sœur Marie Anne-Thérèse se réjouisse auprès de son Maître et Seigneur dans cette vie éternelle qu’Il a promise à ceux qui Le suivent. « Fidèle servante, entre dans la joie de ton Maître »

 

S Claudette Razafindravelonoro

Supérieure Régionale