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S. Florence Ouellette

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Fallecida el 19/02/2017

SMSM Sisters
                                Sœur Florence Ouellette, smsm
                           (Autrefois : Sœur Mary Leona smsm)
                           12 septembre 1928 – 19 février 2017
 
Sœur Florence Ouellette est née le 12 septembre 1928 à Chisholm, Maine, fille de John B.
Ouellette et Laura Groleau Ouellette. Parmi ses deux soeurs et neuf frères, deux autres, décédés avant
elle, ont été Maristes : le père Leo Ouellette SM et soeur Mary Leo smsm.
 
Florence entre chez les Soeurs Missionnaires de la Société de Marie le 31 juillet 1949 à Bedford
(Massachusetts) et prononce ses premiers voeux le 2 février 1952. Après la profession, elle étudie au
Collège de Boston et obtient son certificat d’aptitude pédagogique en 1957. Cette même année, elle est
envoyée en mission à Bougainville pour enseigner à l’école paroissiale de Hantoa.
 
En 1961, il lui est demandé de remplacer temporairement la maîtresse des novices de la
Congrégation locale, les soeurs de Nazareth, à Chabai. Puis, de 1962 à 1965, elle enseigne à l’école
normale d’Asitavi. En 1966, elle revient aux États-Unis pour son congé en famille et le second noviciat.
De retour à Bougainville en 1967, elle accepte d’être supérieure générale de la Congrégation des
Soeurs de Nazareth et ce, jusqu’en 1969.
 
En 1970 S. Florence va à la Nouvelle Bretagne de l’Est, en Papouasie Nouvelle Guinée où elle
enseigne à l’école normale des Soeurs de Notre Dame du Sacré Coeur (OLSH).
De ces premières années de mission, Florence écrira plus tard : « Travailler avec S. Catherine
(Emma Martinuzzi, d’Australie) pour assurer la formation des enseignants dans tout Bougainville et
même en Nouvelle-Bretagne fut une joie. C’était une organisatrice « par excellence ». J’étais
superviseur et, à ce titre, je devais inspecter les enseignants dans les écoles rurales. C’était un niveau
élémentaire et vraiment cela n’était pas un travail difficile. ... Peu à peu les enseignants ont été formés
d’Asitavi. Les Frères Maristes (FMS) faisaient la même chose avec les jeunes gens. C’était une époque
de nouveaux commencements et d’expansion du développement pour le peuple de Bougainville. »
 
De 1971 à 1976 S. Florence est Assistante Provinciale de la Province d’Australie et reste à
Sydney. Par la suite, elle est transférée dans la Province d’Amérique du Nord pour différents rôles de
leadership et de services communautaires à Lexington et Waltham dans les prochaines années. Elle est
Conseillère Provinciale de 1978 à 1981.
 
En 1981, S. Florence va à Ste-Foy-lès-Lyon, où elle est cuisinière. Un an plus tard, elle retourne à
Waltham, aux USA, et travaille à Maristhill Nursing Home.
De 1985 à 1988, elle est membre de l’équipe de coordination à notre résidence du 62, Newton
Street, qui, souvent, ces années-là, abritait une quarantaine de soeurs aînées rentrant de Mission à
l’étranger. Plus tard, elle est coordinatrice de la communauté de Grove Street tout en s’engageant dans la
Pastorale à Maristhill Nursing Home. En 1990, elle retourne à Newton Street pour rendre service.
Quand, en 1997, l’occasion se présente d’être envoyée une fois encore, dans le Pacifique, S.
Florence se rend à Port Vila, Vanuatu., elle enseigne l’anglais à l’école des Frères Maristes à
Montmartre et la catéchèse à la paroisse en fin de semaine.
 
Elle retourne aux Etats-Unis en 1999, et un an plus tard, S. Florence est prête à repartir en mission
– cette fois-ci pour ouvrir une nouvelle communauté - à San Leandro (Californie) où un nouveau service
des Vocations a été mis en place. Les soeurs s’engagent aussi dans la pastorale aux environs.
 
En 2002, S. Florence est une fois de plus appelée à être coordinatrice de l’équipe au 62 Newton
Street. De ses nombreuses années au service des soeurs aînées au « 62 », S. Florence écrit : « Depuis ma
tendre enfance, j’ai été attirée par les personnes âgées. Alors, quand j’ai été affectée à 62 Newton Street,
pour prendre soin des soeurs plus âgées, j’ai été très heureuse de le faire. Au moment où cet
établissement devenait «ma maison », un changement se produisit dans la vie institutionnelle et on
montrait plus d’intérêt pour chaque personne... C’était l’époque où certaines soeurs sont tombées
malades et avaient besoin de soins de santé plus spécifiques. Ils leur ont été donnés par une infirmière,
Anne Ryan, qui organisa l’unité du second étage. J’ai admiré et encouragé Anne, car la maison était bien
remplie avec le retour des missionnaires. Nous avons également embauché des cuisinières. Jusqu'à ce
moment-là, nous, les soeurs, avions assuré toutes les corvées domestiques. Finalement, il devint
nécessaire d’engager du personnel pour le ménage et pour aider aux soins infirmiers. J’ai vraiment aimé
être là et j’ai entendu beaucoup d’histoires « de mission ». »
 
En 2004, S. Florence, achevant son mandat de coordonnatrice à Newton Street, est nommée dans
la communauté d’Arlington. Après seulement trois mois, sa santé commence à décliner et elle revient à
Waltham pour récupération. En mars 2005, elle s’installe à la résidence de Marillac dans Wellesley Hills.
Elle est heureuse d’être là avec S. Jacqueline Bilodeau, car elles avaient travaillé ensemble pendant de
nombreuses années au « 62 » et également en Californie.
 
En juin 2010, S. Florence est admise au Manoir Saint-Patrick à Framingham. Là, elle sera vite bien
connue pour sa présence douce et accueillante, ainsi que pour les longues heures qu’elle passe en prière
à la chapelle.
 
S. Florence était aussi connue pour son aspiration profonde à la dimension contemplative de notre
vie, et dans les années 1980 elle reçut deux fois la permission de passer un mois au monastère des
Trappistines à Wrentham, MA. En même temps, elle était constamment disponible pour rendre service
de quelque façon que ce soit, si nécessaire. Et elle se préparait pour de nouveaux ministères, par
exemple en suivant des cours de pastorale, aussi bien en Australie que lorsqu’elle est revenue aux Etats-
Unis. Elle aimait sa vocation mariste et la vivait bien. Modeste dans son comportement, elle prêtait
beaucoup d’attention à chaque personne rencontrée. Son sens de l’humour était merveilleux et son esprit
paisible mettait les gens à l’aise.
 
S. Florence manquera énormément à ses soeurs, ses amis et aux membres de sa famille qui sont
venus nombreux à ses obsèques à Waltham. Nous sommes sûres qu’elle va continuer à intercéder pour
nous tous. Nous avons eu bien de la chance de la connaître.
 
Avec notre gratitude à Marie,
Sœur Mary Jane Kenney, smsm (Supérieure Régionale) 
Sœur Virginia Fornasa, smsm (Secrétaire aux Communications)