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Sister Malia Iosefina Iosefo (Isapela Iosefo)

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Fallecida el 11/02/2021

SMSM SistersNée :                          12 janvier 1946

Profession :                 2 février 1969

Décédée :                    11 février 2021

Sœur Malia Iosefina Iosefo est née à Vaea, Samoa, le 12 janvier 1946. Iosefo et Pelenatete Peni ont donné le nom Isapela à leur premier cadeau. Dix autres enfants ont suivi. Elle a appris la générosité et le don de soi de ses parents catéchistes dont le sens de la disponibilité pour la mission dans l’église signifiait qu’ils étaient affectés à différents endroits, à une époque en charge du centre de formation des catéchistes à Moamoa. Dans ce cadre également, elle a également appris comment aider les gens à grandir en connaissant et en aimant Dieu et Marie.

S. Malia Iosefina a grandi dans une grande famille aimante, attentionnée et solidaire dont les valeurs provenaient d'une solide fondation catholique. Leur amour et leur soutien ont continué tout au long de sa vie, et pendant les mois de sa maladie, la famille s'est réunie « en ligne » chaque soir pour prier et chanter avec elle. Ils voulaient lui rendre visite, mais cela n'a pas été possible en raison de la pandémie de Covid.

Elle a entendu l’appel de Dieu : je vous ai choisi pour quitter votre famille, votre pays, votre peuple et la place que vous aimez pour me servir à travers les gens que je vous montrerai. En février 1966, Isapela est entrée comme postulante auprès des Sœurs Missionnaires de la Société de Marie à Heretaunga, Nouvelle-Zélande. En septembre de cette année-là, elle a été reçue comme novice, prenant le nom de S. Malia Iosefina.

S. Malia Iosefina a fait sa première profession de SMSM le 2 février 1969. Elle a été envoyée aux Samoa où elle a enseigné à Savalalo et à Lotofaga. Elle est ensuite retournée en Nouvelle-Zélande en 1973 pour une année de théologie à l’Institut Chanel, suivie d’études professionnelles au Loreto Hall Teachers’ Training College jusqu’en 1976. En 1977, S. Malia Iosefina a été envoyée aux Tonga pour enseigner à St Mary’s High School. Elle est retournée à Savalalo, Samoa, en 1979 pour être la directresse. Au cours de la même année, elle était élue comme déléguée de la province au Chaptire Provinciale en Nouvelle-Zélande. En 1981, elle a été envoyée en mission à Lepua, aux Samoa américaines, en tant que directrice de l'école et conseillère régionale pour les Samoa. Elle a également enseigné à Falealupo, Savaii, Samoa, en 1984 et est revenue à Savalalo en 1985. Après une période de renouveau spirituel à Rome en 1986, elle a été envoyée aux Philippines.

Le désir de répondre aux besoins de l'Église à travers la Congrégation s'est manifestée tout au long de sa vie où elle s'est mise encore et encore, volontairement et avec foi, au service. En juillet 1992, elle est retournée enseigner au Samoa pendant cinq ans et est repartie en 1996 pour Hawaï. Là, elle a travaillé comme ministère pastoral parmi les Samoans. En 2001, elle est de nouveau retournée aux Philippines.

S. Malia Iosefina avait l’esprit d’une pionnière - parfait pour un missionnaire. Avec S. Patricia Leamy, elle a commencé la première communauté SMSM, à Lagao, Philippines, en 1987. Au début elles ont vécu dans l’ancienne maison des aspirantes des Frères. Elle a ensuite lancé la communauté SMSM à Maitum avec S. Malia Tominika en 1990 et plus tard avec S. Anne Quinn. Enfin, la troisième nouvelle ouverture a eu lieu à Kalilangan, Bukidnon, en 2004. Là, elle a contacté des personnes de toutes confessions et est connue de nombreuses personnes dans la région. En juin 2008, elle était de retour à Lagao en tant que responsable de secteur et elle a animé des retraites et des récollections pour les enseignants et les étudiants de l'Université Notre-Dame de Dadiangas (NDDU).

La grande partie de sa vie a été consacrée à l'éducation et à la formation des jeunes. Elle a également vécu un esprit d’attention spéciale en particulier aux plus démunis et marginalisés de la société. Pour le peuple philippin, elle était une grande personne imposante et pourtant une personne avec un immense cœur tendre. Beaucoup de jeunes qu'elle a contactés s'adressaient à elle « Mama Io » ; elle était en effet une maman pour eux. Beaucoup de gens, en particulier les étudiants, se souvenaient d'elle comme de la sœur dansante.

Elle a également été très active en participant aux activités du diocèse où elle était en mission. Outre le travail dans les écoles, S. Malia Iosefina a également travaillé dans la pastorale, les catéchistes et les jeunes. En 2009, elle a également occupé le poste d'aumônier à l'hôpital St Elizabeth aux General Santos City.

Depuis mai 2010, S. Malia Iosefina a travaillé dans le campus principal de NDDU en tant que directrice du ministère du campus. Malgré un travail exigeant là-bas, elle a réussi à continuer à s'impliquer dans de multiples activités, en particulier pour aider les défavorisés : obtenir des fonds pour les étudiants qui n'avaient pas les moyens d'aller à l'école, faire tout son possible pour s'assurer qu'ils étaient correctement pris en charge ; défendre ceux qui n'avaient pas de voix et dont on profitait. Elle a également agi en tant que leader de la communauté, coordonnant et planifiant les activités à venir avec les sœurs des autres communautés.

Elle a subi un grave accident vasculaire cérébral à la fin du mois de mars 2020, ce qui l'a obligée à rester complètement dépendante des soins des autres jusqu'à ce qu'elle meure paisiblement le 11 février 2021, fête de Notre-Dame de Lourdes. S. Malia Iosefina, qui avait été une missionnaire si active, était maintenant invitée à être missionnaire d'une autre manière. Au lieu qu'elle n'atteigne les autres, maintenant ils la contactent par le biais de leurs soins.

L'article 194 de nos Constitutions résume la vie de S. Malia Iosefina:

« Femmes de foi

joyeusement données à Dieu

pour son royaume

selon l’esprit de Marie. »

S. Malia Iosefina était vraiment une missionnaire, vivant fidèlement l'esprit mariste, profondément enracinée en Dieu et proche de Marie.Elle avait une grande dévotion à son saint patron, St Joseph et aussi à St Marcellin Champagnat.

 

S. Theresa Waine

Regional councillor